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L’énergie a une dimension volatile et ne peut ainsi être stockée qu’avec des solutions adaptées. L’énergie stockée ne peut être utilisée de manière efficace qu’en considérant une mémoire appropriée aux besoins (mémoire d’eau, régénérateurs à long terme, inertie de matière à faible conductivité…).

La maîtrise de l‘énergie et le développement des énergies renouvelables est un élément majeur commun aux politiques des différents pays membres de l’Union Européenne. Celles-ci sont de plus en plus dépendantes des décisions prises au niveau de l’Europe et le renforcement de la politique communautaire passera par plusieurs mesures telles que :

L’importance des institutions liées à l’énergie au niveau national, régional ou local est en pleine croissance, cependant les formes et les responsabilités varient d’un état à l’autre et ce sont les spécificités nationales qui orientent les choix : ce peut être par exemple une longue tradition de décentralisation ou d’initiative citoyenne.

Ainsi, dans la pratique, bien qu’il existe une réelle convergence des vues, on observe une grande diversité dans les moyens mis en œuvre pour améliorer la maîtrise de l’énergie. L’ADEME a soulevé ce point et fait remarquer qu’il est indispensable d’intensifier et de généraliser les échanges d’expériences entre pays, qu’il s’agisse d’initiatives locales, de programmes communautaires ou de programmes de coopération régionale. Il est important pour ce faire de s’appuyer sur les réseaux existants comme EⁿR, Fedarene ou Energie-Cités.

L'agence internationale de l'énergie (AIE) est un lieu d'échange entre les responsables des politiques de l'énergie des pays de l'OCDE. Par exemple l'AIE assemble les statistiques des pays membres sur l'énergie. Ces statistiques permettent de faire des analyses qui sont discutées par les ministères nationaux. L'Union européenne et la France sont deux parmi les 26 membres de l'AIE.

Le bilan énergétique global d’un bâtiment est traduit par l’équation suivante :

avec BE = Besoins en Energie, Q = déperditions thermiques par conduction, rayonnement et convection au droit de l’enveloppe, V = pertes par ventilation et infiltration, S = gains solaires au droit des vitrages,

La consommation d’énergie est une des principales sources de dégradation de l’environnement.

Il existe une forte disparité entre les pays membres : si la consommation moyenne d’énergie est de 2,9 tonnes équivalent pétrole (tep) par habitant, elle va de 2 tep/hbt pour la Grèce à 4 tep/hbt pour la Finlande. Ces grandes disparités sont essentiellement dues aux différences :

La consommation d’énergie totale ainsi que la consommation d’électricité, tous secteurs confondus (industrie, tertiaire/résidentiel et transports), sont en hausse de respectivement 0,9%/an et 2%/an depuis 10 ans. Pour le secteur résidentiel et tertiaire cette hausse est visible pour tous les usages et principalement pour celui de l’électricité. Si le secteur du bâtiment représente 40% des besoins énergétiques totaux, la construction possède l’un des plus gros potentiel d’amélioration de l’efficacité énergétique.

La part des énergies renouvelables dans la consommation d’énergie brute en Europe est de l’ordre de 6%, chiffre relativement faible. (voir tableau ci-dessous).

En France ces 2 indicateurs sont en baisse depuis 1994 après avoir connu une hausse entre 1990 et 1994 :

Due à Amory LOWINS, fondateur du Rocky Mountain Institute aux Etat Unis, cette notion de "production de négawatt" est une conception analogue à la production de kiloWatt électrique. Elle commence à recevoir dans certains pays, même en Europe, une traduction économique concrète : pour vendre du négawatt, des sociétés proposent à leur client de réaliser des économies d'électricité qui seront ensuite facturées comme s'il s'agissait de l'énergie produite par une nouvelle centrale. Les négawatts ne concernent cependant pas que l'électricité, mais s'appliquent à toutes les formes d'énergie.

Cette démarche vise à faire la chasse aux watts inutiles grâce à une utilisation plus efficace de l’énergie, et à recourir judicieusement aux énergies renouvelables.

Les énergies renouvelables représentent aujourd’hui 6% de la production d’énergie en Europe.

Le solaire thermique, le solaire photovoltaïque, l’éolien, la géothermie et la filière Bois énergie sont les principales filières d’énergies renouvelables. Une plus grande utilisation de ces énergies dans le domaine de l’habitat permettrait une réduction des rejets de combustion, contribuant à l’effet de serre et préserverait les ressources en énergies fossiles.

Pour aller plus loin

► Rocky Mountain Institute http://www.rmi.org/

► Comité de liaison des énergies renouvelables : la maîtrise de l'énergie

http://www.cler.org/info/rubrique.php3?id_rubrique=62

► Maîtrise de l'énergie dans les industries :

http://www.ademe.fr/bretagne/actions_phares/energie_maitrise/industrie.asp

► Energies cités : association des municipalités européennes pour une politique énergétique locale durable

http://www.energie-cites.org/

► La politique française d'économie d'énergies

http://www.industrie.gouv.fr/energie/developp/econo/se_eco_a.htm

► Les aides européennes en faveur de la maîtrise de l'énergie

http://www.industrie.gouv.fr/energie/developp/econo/textes/se_europ.htm