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L’utilisation de l’énergie solaire thermique redevient d’actualité grâce à son formidable impact sur la réduction des émissions de CO2. Il couvre un double champ : le chauffage des bâtiments et le chauffage de l’ eau sanitaire.
► Le principe de base du chauffe-eau solaire Utiliser le soleil pour chauffer l’eau sanitaire, l’idée semble d’une logique implacable. Le principe de chauffe-eau solaire est d’ailleurs fort simple. Un capteur intercepte le rayonnement solaire, le convertit en chaleur et permet de restituer celle-ci, à la demande, sous forme d’eau chaude sanitaire. C’est un fluide caloporteur qui protège le circuit capteur contre le gel qui va transmettre la chaleur à l’eau sanitaire au travers d’un échangeur. L’eau réchauffée est ensuite stockée dans un ballon. Il est bien entendu évident que l’énergie solaire est particulièrement indiquée pour les régions ensoleillées où elle peut fournir jusqu’à 70% des besoins d’eau chaude sanitaire. Cependant, dans des contrées moins favorables ou encore pendant l’hiver quand les journées sont courtes ou livrées aux caprices des nuages, l’eau froide est juste réchauffée par le chauffe-eau solaire (35 à 40°C). Une énergie d’appoint (électricité, gaz ou fioul…) est alors nécessaire pour atteindre la température souhaitée (50°C). Quelle que soit la région ou la saison, le chauffe-eau solaire apporte sa contribution énergétique au chauffage de l’eau sanitaire
Bien que les techniques mises en œuvre soient simples, il importe de concevoir des installations qui tiendront leurs promesses. Les installations collectives de chauffe-eau solaires dans les logements ont un meilleur rendement que les systèmes individuels. Ceci est du à la rationalisation de l’installation, facilité relative de suivi et de maintenance, et surtout de la constance des besoins. Le prix au mètre carré de capteur d’une installation peut varier de façon importante en fonction de sa taille et de différents paramètres techniques.
En première approche, pour des installations de taille moyenne (100 m2 de capteurs), le prix à prendre en compte - ramené au mètre carré de capteurs - est de 700 Euros. Pour être éligibles aux aides publiques en France, les capteurs solaires utilisés dans les installations collectives doivent bénéficier d’un Avis Technique délivré par le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) et être certifiés par ce même organisme (marque CSTBat). Cette procédure est une garantie supplémentaire pour les concepteurs et les maîtres d’ouvrages.
Plusieurs entreprises proposent du matériel qui a passé avec succès les différents tests et examens.
Pour aller plus loin ► Le solaire thermique Site d'Ecotipie http://www.inti.be/ecotopie/solact.html ► Centre d'information sur l'énergie et l'environnement http://www.ciele.org/filieres/solairethermique.htm ► Comité de liaison des énergies renouvelables http://www.cler.org/info/rubrique.php3?id_rubrique=63 ► ADEME http://www.ademe.fr/aquitaine/htdocs/march_prod03.htm
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