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Indicateurs et méthode d'évaluation

Profil environnemental minimum

► ÉVALUATION DE LA QUALITÉ ENVIRONNEMENTALE DES

 BÂTIMENTS EN FRANCE

► Contexte Global

 La méthodologie d’évaluation du caractère environnemental en France, baptisée "Haute Qualité Environnementale", s’élabore depuis les années 1990 dans le cadre de l’ATEQUE (ATelier d’Evaluation de la QUalité Environnementale des bâtiments) où collaborent le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment), l’ADEME (Agence DE Maîtrise de l’Energie) et le PUCA (Plan Urbanisme, Construction et Aménagement).

► Contexte de la certification future

L’élaboration d’une certification est actuellement en cours, fruit de la concertation entre un large panel de professionnels du bâtiment et des travaux et documentations de l’association HQE avec les partenaires de l’ATEQUE.

Un cadre de certification pour les bâtiments tertiaires est actuellement en cours au CSTB, des appels à projets étant lancés par l’ADEME. La certification projetée portera non seulement sur la Qualité Environnementale de l’ouvrage, mais également sur le Système de Management de l’Opération (SMO). Selon les qualités du maître d’ouvrage en management d’opérations (système garanti à l’ensemble de ses opérations ou non), le système d’évaluation sera allégé ou non.

Le système de certification devrait être millésimé et dépendre du type d’ouvrage concerné.

► Méthode développée

La méthode développée a pour objectifs premiers :

• La maîtrise des impacts du bâtiment sur l’environnement extérieur, durant toute la vie du bâtiment

• La création d’un environnement intérieur satisfaisant.

Dans le contexte de la future certification, la méthodologie d’évaluation de l’opération se décomposera en deux temps forts : l’audit du Système de Management de l’Opération (SMO) et l’évaluation de la Qualité Environnementale de l’ouvrage (QE)

    ► L’audit du certificateur

Il devrait intervenir aux phases de validation du programme et de l’enveloppe financière, de la passation du contrat de travaux et de la réception de l’ouvrage, mais également lors du suivi de l’exploitation du bâtiment sur plusieurs années.

Les audits seraient basés sur une vérification de l’accomplissement des exigences du référentiel de certification lors des phases antérieures et pour la phase en cours en distinguant les exigences non satisfaites ayant une influence ou non sur la Qualité Environnementale du bâtiment projeté.

Un certains nombre d’indicateurs qualitatifs de management sont disponibles sur les site de l’association HQE.

    ► L’évaluation de la Qualité Environnementale

Afin de réaliser l’évaluation de la QE du bâtiment, le certificateur disposerait de :

• D’indicateurs d’évaluation, de différents types selon la cible et la phase d’intervention (qualitatifs, quantitatifs, orientés moyens ou résultats),

• D’une méthode d’évaluation consistant à positionner dans un premier temps les performances relatives à chaque indicateur sur une échelle de référence, échelle composées de plusieurs niveaux suivant l’indicateur évalué (oui/non, réglementaire/performant/très performant…) ; ensuite, le performance globale de la cible pourra être évaluée. Enfin, un profil environnemental minimum devrait être définit, sous forme d’histogramme.

Les niveaux de performance de chaque cible serait fonction du type d’ouvrage (hôtel, école, …), de la nature de l’ouvrage (école avec ou sans internat…) et de la nature de la construction

Afin de répondre à ces objectifs, 14 cibles relatives à l’éco-construction, l’éco-gestion, le confort et la santé ont été répertoriées.

Un listing des indicateurs actuellement disponibles et allant constituer le corps de cette méthode d’évaluation est disponible sur le site de l’association HQE.

    ► Aspects positifs

Une place est enfin donnée à la construction écologique en France.

Cette méthode d’évaluation peut servir d’outil judicieux d’aide à la conception et à la décision.

La méthodologie est des plus complètes, elle balaye judicieusement le champ des paramètres caractérisant la qualité environnementale et sanitaire d’un bâtiment.

    ► Difficultés

Certaines personnes dénoncent la pression de lobbys industriels pour qu’aucune liste noire de produits non véritablement respectueux de l’environnement ne soit éditée.

La liste des indicateurs à traités semble être pour le moment relativement lourde (environ 300 à 400 indicateurs) d’où des probables difficultés d’utilisation ; des méthodes de calcul standard ne sont également pas encore disponibles.

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